Plus local, de saison et plus propre, comment se fournir en fleurs à l’échelle d’une entreprise ?
Historiquement, la France a longtemps été un bassin florissant de la production horticole. Mais depuis plusieurs décennies, entre l’essor de la production et distribution en Hollande, la non-reprise des exploitations agricoles, la pression foncière accrue, la hausse des prix de l'électricité ou encore la forte concurrence internationale, l’Hexagone perd de son savoir-faire. On estime que près de 50% des horticulteurs ont cessé leurs activités depuis le début des années 2010 et qu’il reste environ 400 exploitations horticoles consacrées aux fleurs coupées en France. De quoi répondre qu’à une très faible partie des besoins et des demandes en fleurs des quelques 13 000 fleuristes présents sur le territoire.
Consommer exclusivement local et français à l’échelle d’une entreprise comme Bergamotte - qui élabore de nouvelles collections chaque saison et s’engage à permettre une qualité équivalente à chaque bouquet - n’est pas possible.
Se fournir en dehors de nos frontières est donc un impondérable de notre fonctionnement. La fleur d’import (qui représente 85% des fleurs vendues en France) s’impose donc, mais attention, surtout pas à n’importe quelles conditions.
Notre objectif ? Nouer des liens privilégiés et de proximité avec nos fournisseurs. Cette approche nous permet de récolter le maximum d’informations sur les conditions d’exploitation de nos produits, une information essentielle pour arbitrer nos choix au moment de créer nos collections de bouquets et notre sélection de plantes d’intérieur ou de jardin.
Par exemple, le lisianthus - qui nécessite plus d’énergie à pousser que d’autres fleurs - est utilisé avec parcimonie dans nos bouquets. On lui préfère l'alstroemère ou le chrysanthème dont le bilan carbone par tige, est moins gourmand.